La Slovénie

Le lac de Bled    Les Gorges de Vingtar    Idrija

 

Mardi 11 juillet

En début d’après-midi, nous rejoignons la Slovénie que nous avions découverte et appréciée en 2020. Pays idéal pour les amoureux de la nature avec ses montagnes, ses lacs, ses forêts et ses rivières, l’accueil des slovènes y est chaleureux.

Un grand bol d’air pur nous attend, nous respirons.

Très prisé des locaux et des touristes, il est  impossible de se garer à proximité du lac de Bled où nous nous rendons.  Après quelques loupés pour trouver une place à proximité, nous trouvons notre bonheur à 3 km de celui-ci. Une fois garé, Mambo sort se dégourdir les pattes et monte dans un bus par hasard. Le chauffeur rigole de ce mini passager. 

Avec les kayaks nous sommes chargés, nous reprenons le camping car pour nous rapprocher du lac, Cédric nous y dépose et retourne  le garer, il nous rejoindra à pieds. Sur les hauteurs  du lac, nous pouvons admirer un château mais également une petite île où repose une église qui semble flotter sur l’eau et qui est l’objet de nombreux clichés.  Le  tour du lac (6 km) est possible à pieds ou à vélos, nous l’avions fait précédemment. L’eau est transparente et tout le monde en profite pour se baigner, c’est très beau et reposant. Les enfants s’éclatent.

En fin d’après-midi nous repartons pour trouver un spot pour la nuit. En Slovénie, le camping sauvage est interdit, les amendes pleuvent et nous allons trouver difficilement un endroit où dormir. Ce sera finalement chez une habitante qui nous reçoit dans son jardin très gentiment et où nous dinons. La vue est très belle, nous sommes entourés de verdure et charmer par ce calme.  Nous serons réveillés par un violent orage pendant la nuit.

Mercredi 12 juillet

Le réveil nous surprend à 7h30 pour la visite que nous avons réservée aux Gorges de Vingtar situées à quelques minutes.

Après une petite randonnée dans la forêt nous arrivons à la réserve naturelle à 10 h. Nous circulons tout le long, sur une passerelle en bois qui surplombe la rivière tempétueuse de Radovna. La brume sur l’eau bleue émeraude  donne un côté mystique au lieu. Eliott, l’œil vif, nous montre des truites.  Dommage que le site soit rempli de touristes, un quota journalier est fixé afin de le préserver.

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La pluie se met doucement à tomber et devient violente quand nous arrivons au camping-car.

Heureusement au bout de quelques heures elle s’arrête et nous retournons au lac de Bled nous baigner et faire du kayak.

En fin d’après-midi, nous reprenons la route pour Idrija où nous arrivons vers 20 h pour rejoindre un spot perché assez sympa chez un habitant qui l’est tout autant. Les collines nous entourent, avec une vue en contrebas sur la ville inscrite au patrimoine de l’Unesco pour sa deuxième plus grande mine au monde de mercure.

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Le scénario de la nuit précédente se répète avec un orage violent pendant la nuit. 

Jeudi 13 juillet

Notre hôte vient nous voir au petit matin pour nous expliquer comment rejoindre le musée de la mine. Très jovial, il s’assure que nous ayons besoin de rien, il nous explique que nous avons dormi sur la mine même et nous montre en face sur une autre colline une cheminée de la mine.

Idrija est célèbre pour être la deuxième plus grande mine au monde de gisement de mercure après l’Espagne,et également pour ses Idrijski zlikrofi , sorte de raviolis fourrés en forme de chapeau de Napoléon. Ce dernier étant attendu dans la ville, cette recette a été créé spécialement pour son passage. Nous découvrons également l’autre spécialité: la dentelle réalisée au fuseau. Quel travail de précision et de patience !  

Un film d’information nous explique qu’au XV ième siècle, un fabricant de sceaux trouva du mercure par hasard en les trempant dans l’eau, point de départ de l’exploitation de ce métal que l’on peut trouver sous deux formes ici : liquide et solide. Le gisement date de 220 millions d’années.

Nous déambulons dans la mine, casque vissé sur la tête et tenue hivernale pour affronter le froid qui nous fait du bien avec notre guide qui nous explique les dures conditions de l’exploitation de la mine.

Une fois que nous avons retrouvé la lumière du soleil, nous remontons au camping-car déjeuner et partons en direction de la capitale Ljubljana sous une pluie diluvienne. Nous avions adoré cette ville il y a 3 ans, nous n’y resterons que quelques minutes trempés par la pluie et assommés par des grêlons.

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Nous repartons  trouver refuge au bord d’une rivière où nous passerons une nuit au calme avec un comparse allemand et un autre estonien.

Vendredi 14 juillet

Dès qu’Eliott est réveillé, il trépigne d’impatience de taquiner le poisson. Armé de sa canne il attrape une petite truite. L’arrivée d’un habitant mécontent, stoppera net son entrain !

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Nous resterons la matinée au bord de l’eau à lire, et à tremper les pieds pour les plus courageux.

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Nous faisons la connaissance d’un couple sympathique de belges partis depuis 2 ans en van et nous échangeons sur nos différentes destinations, ils partent pour la Serbie, et nous, nous rejoignons la Croatie en milieu d’après-midi.