L'Albanie

L'Albanie

 

Jeudi 20 juillet

Nous roulons ce matin pour rejoindre la capitale du Monténégro : Podgorica.  Ballade dans la ville et trempage des pieds dans la rivière pour nous rafraichir.

Après une ballade dans la ville nous récupérons notre linge propre et repassé que nous avions confié à une entreprise locale. Nous faisons quelques courses et passons la frontière pour l’Albanie.

Nous patientions à la frontière derrière un drômois, le monde est petit !

Aucun sourire à nouveau, ils sont vraiment pas drôles ces douaniers !

Nous prévoyons de visiter Shkoder, mais la circulation trop dense et la saleté des routes nous font avancer.

Nous faisons une belle pause dans un camping où nous sommes seuls à profiter des lieux et de la rivière. L’accueil est chaleureux, des tables avec de belles nappes blanches sont dressées au milieu du gazon...Bienvenue au camping Australia, ouvert depuis 3 mois.

 

Vendredi 21 juillet

Après une douche «  australienne » avec criquets, sauterelles, insectes...nous repartons pour Ohrid.

Sur le bas-côté des routes, nous trouvons des vendeurs de poissons qui sont dans de grands aquariums. La circulation est difficile, nous avançons doucement. Les conducteurs albanais nous semblent jouer à la roulette russe, doublant sur la droite, dépassant dans les virages et lignes blanches. Les policiers semblent désabusés, ils  font la circulation au milieu d’une cacophonie générale, personne ne suit leurs directives...

Nous mangeons à l’ombre sur l’autoroute dans une station essence désaffectée. Bof !

Nous roulons une bonne partie de la journée, fuyant toute cette agitation. Après avoir dépassé la capitale Tirana, le calme des montagnes nous fait souffler. Sur l’autoroute quelques vendeurs de pastèque ont installé leur stand sur des glissières de sécurité.

Quelques kilomètres plus loin, nous trouvons notre bonheur au lac d’Ohrid. Eliott ne lâche pas sa canne à pêche ou son kayak. Ambre se fait une amie allemande c’est Pauline, et toutes deux ramassent quantité de crabes que les parents feront cuire le soir venu. Beaucoup de serpents se dressent dans le lac à la verticale et plongent soudainement. Beurk !!!

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Cédric prépare son kayak et part pour un petit tour, nous rigolons avec Clémentine : le kayak est à nouveau crevé, les deux boudins résistent et juste la tête de Cédric apparait, il coule !!! Nouvelle réparation, on verra bien demain.

La soirée sera belle avec quelques comparses belges et allemands au bord de ce lac paisible.

Vendredi 11 Août - Retour en Albanie

Nous roulons et comme nous roulons, irrémédiablement nous avançons vers la frontière albanaise.

Nous avons adoré encore une fois la Grèce pour sa beauté, la générosité et la gentillesse de ses habitants.

Nous retrouvons le même horaire qu’en France et en profitons pour visiter Girokaster avant de s’arrêter pour la nuit. C’est très chouette : la partie de la vieille ville, son bazar et son château. Nous croisons un backpacker français, comprenez un voyageur en sac à dos parti pour 1 an en Europe et jusqu’en Inde. Il nous fait rire en nous disant qu’il est rentré en France quelques jours pour avoir un sac à dos plus adapté à son séjour et surtout pour « bouffer » du fromage ! Nous nous comprenons immédiatement nous aussi le fromage nous manque.

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Nous dormons au bord d’une rivière, au calme au son de quelques chèvres que surveille un berger.

Samedi 12 Août

Arrivés à Berat en fin de matinée dans cette ville classée à l’Unesco.

Il est très sympa de s’y balader et surtout de profiter de ses nombreuses rues pour s’échapper du bruit.

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Un peu avant le goûter, moment oh combien sacré des enfants de tout âge, nous voici à la réserve naturelle de Kavaska, refuge du pélican dalmatien. Nous allons passer un  moment très sympa avec des chiens errants et leurs chiots au centre d’information. Quelques pélicans blessés stationnent là.

La succession de restaurants faits de bric et de broc, de déchets... et de plages privées nous fait fuir les lieux. Quel dommage !

Nous avalons les kilomètres pour quitter l’Albanie et rejoindre le Monténégro où nous arrivons vers 22 h 30 sur le même parking qu’il y a 4 ans, un hasard complet !