La Grèce

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Vergina          Dion       Mont Olympe      Les Météores        Le Pélion

Athènes         Le Cap Sounion    Corinthe       Epidaure      Vivari

Nauplie        Bassae     Olympie      Naupacte      Lefkada

Preveza      Arta     Ioannina      Dodoni    

  

Lundi 24 juillet

Après une matinée au bord du lac où Eliott à l’ordre de relâcher ses poissons, nous quittons notre compagnon canin errant qui a passé la nuit à nos côtés. Les pélicans font grand remue-ménage avec les cormorans, ce qui permet quelques photographies sympa.

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Nous roulons pour Vergina que nous souhaitons refaire. Il y a des lieux comme celui-là qui nous avions adoré et nous revoilà ! Des nouveautés pour ce voyage estival et des retours  sont prévus (voir ici pour revoir les photos 2019).

Nous prenons de la hauteur pour rejoindre le monastère de tous les saints de Vergina.

L’accès sur le chemin caillouteux est impossible pour notre véhicule. Les deux autres que nous trouvons le sont tout autant, dommage ce ne sera pas possible d’y accéder. Après quelques courses, nous trouvons notre bivouac de la nuit à Dion, devant le site archéologue que nous referons demain à la fraîche.

Nous guettons le moindre souffle d’air pour dormir.

 

Mardi 25 juillet - Dion

Nous ne sommes guère nombreux ce matin sur le site archéologiquede Dion

Vous pouvez revoir les photos de notre visite en 2019 ici.

Après la visite faite tous les deux, nous récupérons les enfants pour la partie musée qu’ils espèrent climatisée. Avant d’y entrer, dans la rue principale, des restaurants nous proposent les plats locaux : la fameuse moussaka, la salade grecque, la féta frit, le gratin de pâtes...

Nous sommes encore bien seuls pour admirer tous ces vestiges.

Après un repas froid et un début d’après-midi lecture, nous roulons quelques minutes pour rejoindre la mer Egée où nous passerons tout l’après-midi les fesses dans l’eau. Du sable brulant, puis des galets glissants poussent nos pieds  en avant. La mer est belle,  quel plaisir de pouvoir se rafraîchir !

Clémentine est certaine que Poséidon est en colère car les vagues nous renversent mais quel bonheur !

Mercredi 26 juillet

La nuit fut courte, les moustiques ont été sans pitié, nous sommes couverts de piqures. Nous sommes tous fatigués par la chaleur de la journée et de la nuit. Nous refaisons une baignade matinale dans la mer pour nous rafraichir.

Les vagues nous rejettent vers la plage, Eliott et Ambre ont le mal de mer, Clémentine et moi avons très mal à la tête. Nous décidons de rouler quelques minutes pour faire une pause à Litochoro, qui est au pied du Mont Olympe, le plus haut sommet de Grèce. C’est ici dans cette ville touristique que de nombreuses excursions sont proposées pour rejoindre le domaine des dieux de la mythologie.

Lito1Lito2La température nous fait renoncer à la randonnée prévue et nous nous rafraichissons aux nombreuses fontaines omniprésentes dans tout le pays.

Nous faisons un petit tour au monastère d’Agios Dionysos pour goûter. Vêtues nous les filles de longues jupes de prêt, nous pouvons déambuler au calme dans ce lieu magnifique et paisible.

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Nous reprenons la route pour le petit village perché en pierres de Palioi Poroi que nous découvrons en fin d’après-midi. Il y a des petites ruelles, un  ruisseau chantant, un magnifique platane centenaire où les grecs prennent le frais sous son ombrage. De là-haut, nous voyons la mer et l’étendue de la végétation qui nous entoure. De petits restaurants aux nappes vichy proposent des spécialités grecques, il est tôt et nous décidons d’avancer un peu encore.

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Nous redescendons pour rouler vers les Météores, la nuit se fera à proximité d’un parc public bruyant...

Jeudi 27 juillet

Nous arrivons à Kalambaka et rejoignons Le Grand Météore en fin de matinée. Il y a beaucoup de monde, et nous finissons le dernier kilomètre à pied. Il fait un peu moins chaud aujourd’hui, une petite bise nous accompagne, que c’est agréable !

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Ces pitons rocheux formés par l’érosion supportent 6 monastères et sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco. C’est l’un des lieux les plus beaux que nous ayons pu voir dans nos voyages, c’est grandiose !

Comme hier, la chaleur nous fait renoncer à une randonnée que nous pensions faire pour voir les grottes et les ermitages autour des Météores.

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Nous roulons vers un autre monastère, puis vers le lac de Pastiras pour clore cette journée. Nous ne sommes plus très loin d’Athènes, une bonne journée de route pour notre véhicule. C’est ici pendant la Seconde Guerre Mondiale que ce lac artificiel a été utilisé comme base aérienne et c’est ici que le premier avion des forces alliées s’est posé en 1943 !

Encore et toujours des moustiques, nous décidons tout de même de rester. En promenant les chiens, nous entendons du bruit dans les broussailles, il y a beaucoup de tortues de terre tout autour de nous et leurs œufs.

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La température extérieure baisse à 24 degrés, nous sommes euphoriques à l’idée de pouvoir enfin dormir correctement ! Une chasse aux moustiques s’organise à l’intérieur. Ambre qui a des piqûres des pieds à la tête énumère tout ce qui les fait fuir, mais nous n’avons sous la main ni géranium, ni vinaigre blanc, ni citron...elle télécharge l’application Bye Bye Mosquito et appuie régulièrement sur la fonction ultra sons !

 

Vendredi 28 juillet

Nous avons enfin pu dormir correctement sans bruit et avec un drap, nous sommes tous joyeux de cette baisse de température. Ambre a même mis sa couette durant la nuit et elle nous dit avoir souri de satisfaction. Nous promenons les chiens, les feuilles mortes dans la forêt qui longe le lac font du bruit, ce sont les tortues qui se promènent. Il y en a de partout. Tim nous les débusque toutes.

Nous reprenons notre chemin en fin de matinée pour Makrinitsa surnommé le balcon du mont Pélion. Avant de découvrir ce petit paradis préservé des regards car très difficile d’accès, nous nous arrêtons pour casser la croute dans un petit village, aussitôt une mamie s’approche, et parle à Cédric en grec, puis une seconde et une troisième arrivent. L’une passe un coup de fil et donne le téléphone à Cédric, un ami à elle parle anglais. Elles voulaient savoir si nous avions besoin d’aide, d’eau, tout simplement...l’hospitalité grecque.

Avant d’approcher de Volos, à plusieurs kilomètres nous sentons une odeur de feu. Effectivement, nous constatons en approchant les montagnes calcinées, les remorques de camions brûlées, des fumées sont en cours, et quelques flammes...quelle tristesse de voir sur des kilomètres les dégâts d’un des incendies en cours dans ce beau pays.

Nous grimpons, grimpons vers le mont Pélion pour découvrir le magnifique village de Makrinitsa et ses rues pavées. Sur la place principale où se prélassent des chiens, nous pouvons admirer la baie de Volos tout en bas. Les platanes centenaires nous protègent du soleil. Les maisons en pierre et les maisons à la façade blanche tournées vers la mer nous rappellent l’Italie. La fontaine aux 4 têtes de lion date de 1809. De petites boutiques proposent des confitures, des liqueurs  et un grand choix d’ herbes aromatiques.

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Quelques minutes plus tard, nous faisons une petite randonnée à l’ombre dans une gorge. La légende raconte que c’est ici que les Centaures vivaient. Nous ne les avons pas croisées en marchant, mais qui c’est, si ces créatures légendaires ne se sont pas tapies en nous attendant arriver...

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Nous trouvons un vaste parking pour nous garer à proximité des remontées mécaniques, il fait une vingtaine de degrés, c’est le bonheur !

 

Samedi 29 juillet

Nous tombons amoureux de cette région : des villages plus beaux les uns que les autres cachés dans une végétation méditerranéenne, très verte, luxuriante et tout en bas l’étendue bleue. Il y a des fontaines de partout, de petites sources qui coulent doucement. Rhododendrons, gardénias, lys, hortensias, camélias, des platanes centenaires et millénaires, des pommiers, des oliviers...des petits sentiers sous des marronniers géants, de vieilles églises, le décor qui nous entoure est magnifique.

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La circulation se fait sur 2 voies par toujours larges dont une est prise dans les villages par les habitants, il n’y a pas ou peu de parkings. Nous souffrons pour passer !

Nous arrivons à nous garer entre deux camions abandonnés qui ne roulent plus, après l’accord du pompiste du coin et partons à l’assaut du village de Zagora, plus gros village de la région avec 3 500 habitants et 3 places de parking !!!! Pommiers et poiriers sont la spécialité du coin et exportés aux 4 coins du monde, il y a la fête de la pomme en Septembre qui est très populaire.

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Nous descendons pour rejoindre la plage et nous baigner après un repas froid. Cédric qui a mis des rustines de partout m’emmène faire un tour de kayak, il tient le coup ! Avec les masques Décathlon nous faisons une heure de plongée, des petits poissons par ci par là passent à proximité.

Nous repartons avec une petite sensation de fraîcheur qui ne dure que quelques secondes tant la route est difficile pour rejoindre la plage de Darmachoui. Le camping-car monte en première et dérape, puis nous devons descendre tout aussi difficilement pour rejoindre les lieux de tournage où s’est déroulé le film Mamma Mia tourné en 2008. Tout en bas, quelques places de parking occupé au milieu d’oliviers, c’est une véritable galère pour sortir de ce lieu ! Impossible pour nous de se garer. Dommage, il faudra revenir mais en voiture.

Nous remontons pour rejoindre le village de Tsagkarada. La chaleur  ralentit nos pas. Eliott grimpe sur le platane de la place principale qui a plus de 1000 ans ! L’une de ses branches est soutenue par un pilier. 

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Nous redescendons pour passer la nuit au bord de la mer.

 

Dimanche 30 juillet

Après une nuit encore bien trop chaude, le petit déjeuner vite avalé, Eliott et Ambre courent se baigner sur la plage qui se situe à quelques mètres du camping-car et ne rentrent que pour manger. Clémentine préfère se plonger dans un roman.

Nous remontons vers les villages de Milies et son petit train, Visitza et ses maisons à étages, Pinkates où un mariage est en préparation ...

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Dernière étape à Kato Gatzea, petit village au bord de la mer pour ce troisième jour dans cette belle région du Pélion, que nous nous promettons de revenir visiter en voiture.

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En cet fin d’après-midi, nous roulons en direction d’Athènes où nous ferons une pause pour 2 jours. La chaleur est telle que nous avons loué un logement climatisé, nous y serons demain en fin de matinée.

Nous dormons près d’une toute petite église à côté d’un camping cariste français peu loquace.

 

Lundi 31 juillet - Athènes

Midi, nous voilà garés dans un parking gardé pour 2 jours. Nous prenons quelques affaires pour rejoindre le logement que Cédric a réservé. Les chiens dans le métro tirent la langue, une grande mère nous propose sa bouteille d’eau pour eux. Quelques stations plus loin, nous voici arrivés à destination et nous savourons la fraicheur des lieux le temps de manger un bout.

Nous débutons notre visite par Plaka, petit quartier situé en bas de l’acropole qui propose toutes sortes de souvenirs, des olives, des éponges, des vêtements, des bijoux... nous nous attendions à plus de monde, les touristes sont ailleurs...peu de monde en Grèce cet été.

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Nous grimpons vers l’aéropage, autrefois tribunal de la capitale à l’époque de l’Antiquité. Nous admirons l’Acropole, la ville blanche d’Athènes...

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Comme toute grande ville, le bruit est permanent, mais nous dormirons au frais cette nuit.

 

Mardi 1er août

Nous passons par le premier cimetière d’Athènes pour débuter cette journée.

Athenes2 16Nous arrivons au stade panathénaïque, tout de marbre blanc vêtu, inauguré pour les JO de 1896. Il peut accueillir pas moins de 80 000 personnes. Il est ouvert le matin tôt aux sportifs qui souhaitent courir. Plusieurs personnes s’essayent à la course et renoncent rapidement à cause du soleil et de la chaleur déjà bien présente à 10 heures.  L’audio guide nous explique l’origine du mot stade : mesure utilisée en Grèce antique pour les courses à pieds. Un stade mesure environ 180 mètres, le diolos (2 fois un stade, l’hippios 4 fois un stade...) ce mot s’imposa pour désigner les lieux des différentes compétitions sportives d’athlétisme. Nous finirons cette visite par un petit musée sur l’histoire des JO et notamment les différentes flammes et affiches des différents pays qui les ont accueillis.

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En traversant les jardins, ou sur des places avec des arbres,  nous entendons le cri de nombreuses perruches qui font des nids énormes avec des aiguilles de pin au dessus de nos têtes.

Nous marchons vers le réservoir d’Hadrien, système d’approvisionnement en eau de la ville d’Athènes. Nous arrivons épuisés par la chaleur pour le découvrir en travaux et baché, zut !

Nous rentrons manger à l’appart et repartons ensuite pour visiter le musée archéologique où la première partie consacrée aux découvertes de la cité de Mycène est impressionnante.

Nous terminons en  flânant dans les rues en mangeant glaces ou en buvant des jus de fruits pressés.

Athenes2 23Athenes2 24Ce soir, ce sont les enfants qui nous préparent un petit repas bien sympa en rentrant.

Mercredi 2 août - Le Cap Sounion

Il est midi quand nous récupérons notre camping-car.

Nous sortons d’Athènes et roulons en direction du cap Sounion, une sensation de bout du monde nous envahit en arrivant : la mer à perte de vue, un rocher  sur lequel se dresse le temple dédié à Poséidon et une végétation méditerranéenne tout autour. Le calme et le silence nous font du bien et nous nous baignons tout l’après-midi.

Les masques nous permettent de voir quantité de poissons  à nos pieds dont 2 soles que nous aimerions meunières pour le souper, une rascasse, un banc de daurades, de très beaux poissons bleus...

Vers 20 heures, Cédric et Clémentine partent à l’assaut du temple de Poséidon, protecteur des marins et Dieu de la mer pour l’admirer au coucher du soleil. Edifié en  444 avant JC en même temps que le Parthénon, il ne reste que quelques colonnes de marbre blanc.

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En promenant les chiens plus tard, nous aurons la chance de pouvoir admirer la lune rousse.

Jeudi 3 Août - Corinthe / Epidaure / Vivari

Nous devons repasser par Athènes pour rejoindre le théâtre d’Epidaure et le sanctuaire d’Asclepios au programme pour cet après-midi.

Nous faisons une pause déjeuner au canal de Corinthe et notamment au spot du saut à l’élastique.

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Quelques courageux sautent, la plate-forme de saut est  à 80 mètres au-dessus de l’eau. Aucun n’hésite à sauter, Eliott veut le faire et heureusement il est en dessous du poids minimum !

Arrivés un peu plus tard au théâtre d’Epidaure, qui est toujours utilisé en été pour le festival d’Athènes, nous laissons les enfants à l’ombre d’un arbre. Site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, nous sommes une poignée de courageux à braver le soleil.

Le site est remarquable : le théâtre a été construit au IVième siècle avant JC, les 34 premières rangées sont d’origine. Réputé pour son acoustique exceptionnel, les visiteurs que nous sommes s’essayent à quelques sons qui se propagent jusqu’en haut de la cinquantaine de rangées. Impressionnant, tout comme la vue qui nous entoure.

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Nous poursuivons l’exploration  du site par le petit musée et par le sanctuaire d’Asclepios, lieu dédié au Dieu de la médecine. « Asclepios était le fils d’Apollon et fut foudroyé par Zeus car il avait ressuscité les morts. Il fut ensuite divinisé sous la forme de la constellation serpentaire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est généralement représenté avec un bâton sur lequel est enroulé un serpent. Et qui aujourd’hui encore est le symbole de la médecine. »

Le stade est encore visible notamment grâce à ses gradins et bien délimité.

Nous rejoignons ensuite le très joli village de pêcheurs de Vivari. Nous tombons sous le charme de cet endroit calme et paisible où nous resterions bien quelques jours. Baignade, pêches et petit restau dans une des tavernes le soir venu. Les pieds presque dans l’eau nous dégustons des plats savoureux et «maison ».

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Vendredi 4 Août

Après pêche et baignade, nous quittons ce petit coin paisible pour rouler vers Nauplie qui nous avait beaucoup plu il y a 4 ans. Une fois à bon port, pour compenser les degrés, nous sommes dans l’obligation de savourer une glace dans les jolies rues pavées et fleuries de bougainvilliers.

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Nous prenons de la hauteur pour rouler en direction du temple de Bassae. Le  Péloponnèse s’étend sur 360° c’est magnifique. Arrêt pour la nuit dans un petit village où un habitant vient nous rejoindre au moment d’aller se coucher. Il a un restaurant et nous vante une cuisine familiale...

Samedi 5 Août - Bassae

Toute en haut des montagnes : visite en ce début d’après-midi du sublime temple d’Appolon Epikourios à Bassae datant de – 400 avant JC.

Très bien préservé de par son isolement géographique il est attribué à l’architecte du Parthénon : Iktinos, c’est un très bel édifice. Il est longtemps resté « caché » des regards et du vandalisme car découvert en 1765 par un architecte français.  Pour ma part, c’est beaucoup d’émotions de découvrir ce temple, ce sera un véritable coup de cœur, je ne sais l’expliquer. Il y a des lieux comme celui-ci où l’on ressent des sensations particulières.

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Inscrit à l’UNESCO, le temple est fragilisé par les conditions météorologiques  (vent violent, chaleur, précipitations) et activité sismique. Il est protégé par un grand chapiteau, et surveillé 24 h sur 24 depuis de nombreuses années. Chaque colonne pèse 13 tonnes et est plus ou moins inclinée, les fondations n’étant pas solides, il a été entièrement démonté, numéroté pièce par pièce et remonté en partie. Une quantité impressionnante de morceaux de pierres patiente depuis de nombreuses années tout autour pour le compléter.

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Une frise monumentale qui était à l’origine sur les 4 côtés du temple et composée de 23 dalles de marbre est conservée au Bristish Musem. Située dans une grande partie du musée, nous avions pu la voir l’année dernière pour les vacances de la Toussaint.  

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Nous redescendons de ce charmant coin perché pour rouler en direction d’une plage pour nous rafraichir.

Dernière étape du jour à Olympie où nous passerons la nuit. En arrivant 2 minuscules chatons nous suivent partout. Nous nous dirigeons vers une petite maison blanche fleurie où réside une mamie qui manie très bien notre langue. Elle nous invite à prendre les chatons en France. Nous discutons un petit moment ensemble, elle nous indique où trouver de l’eau, que nous pouvons dormir en face de chez elle sans problème et s’inquiète de savoir si nous avons besoin de quelque chose...

Dimanche 6 Août - Olympie

Aujourd’hui, nous redécouvrons Olympie avec grand plaisir dont voici quelques photos.

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Le ciel est mitigé et quelques passages nuageux nous préservent un peu de la chaleur.

En milieu d’après-midi, nous passons au-dessus du golfe de Corinthe  par le Pont des Français, prouesse technologique dans la partie la plus sismique de la Grèce. Récompensé au côté du viaduc de Millau par un prix, il est exploité jusqu’en 2039 par le groupe français Vinci qui en fixe le tarif, ce sera ensuite à la Grèce de prendre la relève.

Nous avons le plaisir de l’emprunter pour la deuxième fois pour la modique somme de 21.50 euros les 2 km 8 !

Nous arrivons au bord de l’eau dans la charmante ville bruyante de Naupacte. La mer est tellement froide que les enfants y renoncent, c’est une première. Ce sera donc vélos, et bouquins.

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La nuit sera courte : les tavernes bondées, un match de basket survolté sur fond de  techno et un concert où plusieurs groupes se succèdent.

Lundi 7 août - Lefkada

Après une matinée sur place à Naupacte  à se promener dans la ville, nous reprenons la route pour la presqu’île de Lefkada où nous arrivons en milieu d’après midi. Aussi appelée Lefkas ou Leucade (qui signifie blanc), tous désigne cette île ionienne située au Nord Ouest de la Grèce et qui va nous réserver de très belles surprises.  Les montagnes à perte de vue, des plages magnifiques, de petits villages éparpillés qui se méritent ...on va en prendre plein les yeux !

Lefkada1La ville est sympa et très touristique. Des tavernes de poissons, des petits magasins locaux d’huile d’olive, d’olives...tout ça dans des rues colorées et très animées à partir de 17 h. Avant cet horaire, tout est fermé et tout le monde fait la sieste.

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Nous achetons quelques babioles et nous nous garons pour la nuit devant le monastère de Panagia Faneromeni situé à une dizaine de minutes. Nous sommes encerclés de chats qui essayent de rentrer par nos fenêtres ouvertes.  Un mini zoo abrite oies, perroquets, un daim, une biche et un bébé...

La vue surplombe Lefkada, c’est très chouette.

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Mardi 8 août - Lefkada

Départ ce matin, pour la plage sublime d'Egremni. Cédric transpire un peu pour traverser les petits villages et nous nous garons dès que nous le pouvons sur un petit parking de gravier qui surplombe la mer et ses nuances de bleu. Beaucoup ont loué des scooters et des quads pour circuler sur l’île dont les routes ne sont pas faciles.

Nous  entamons la descente à pieds sur une route bitumée de 2 km en lacets, où les voitures sont interdites à part pour le charmant loueur de parasols qui est situé sur la plage. L’odeur des pins est enivrante. Ce sont ensuite 400 marches métalliques accrochées à la falaise qui nous attendent, cette plage se mérite. Clémentine a un peu le vertige, ses jambes et les miennes tremblent.  

En rejoignant l’eau, nos pieds s’enfoncent dans les petits cailloux, les vagues fortes nous mouillent du premier coup. Nous nageons quelques minutes mais la puissance des vagues est telle qu’elle nous renverse, nous fait boire des tasses, nous emmène vers le fond où nous nous cognons contre les pierres. Nous pique niquons sur la plage, c’est vraiment très très beau mais trop dangereux à notre goût.

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Cédric, Eliott et Ambre repartent pour une deuxième petite baignade et nous remontons sous le soleil brûlant.

Quelques kilomètres plus loin,  deuxième arrêt pour la plage de Porto Katsiki et son petit kilomètre à pieds pour la rejoindre. C’est magnifique : les falaises blanches, le sable fin, les couleurs de l’eau. Les vagues sont moins fortes, nous nous baignerons plus  sereins jusqu’à l’arrivée du vent qui embarque une bonne partie des parasols sur les gens ou dans la mer qui monte peu  à peu. Un sauveteur siffle régulièrement, la mer s’agite, il circule entre les baigneurs pour s’assurer que tout va bien.

En toute fin d’après-midi nous rejoignons Vasiliki et son port entouré de petites tavernes de poissons.  Des dizaines de windsurf semblent voler sur la mer, chaque année le festival des sports nautiques a lieu ici.

Station balnéaire prisée, la nuit sera encore très courte.

Mercredi 9 août

Au réveil, Eliott part à la pêche  à la daurade sur le petit port juste derrière le camping-car. Il revient bredouille mais cet été il aura encore réussi quelques belles prises.

Nous avions prévu d’aller au village d’Eglouvi aujourd’hui pour acheter des lentilles qui y sont produites et dont la qualité est connue dans toute la Grèce. Heureusement Cédric prévoyant regarde la route et les parkings  à proximité grâce à l’application numéro 1 des campings caristes : Parkfornight. L’accès est impossible pour notre véhicule, seulement les voitures peuvent s’y rendre sur une voie unique.

Nous nous rendons donc à Nidri, station balnéaire où les plages privées se succèdent, c’est bien dommage.

Nous tentons notre chance dans de petits magasins pour essayer de trouver les lentilles d’Eglouvi mais on nous explique qu’il n’y a pas une grosse production et qu’il est difficile d’en acheter. Nous trouverons néanmoins notre bonheur le soir venu grâce à Ambre qui les repère dans un petit magasin. Elles sont orange, noires et marron.

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Nous trouvons une petite plage un peu plus loin où de petits poissons nous piquent les mollets en rentrant dans l’eau. Nous n’hésitons pas il faut s’éloigner du bord. L’après-midi sera belle à profiter de cette baignade, de la beauté des paysages qui nous entourent. Un pêcheur  à côté de nous, attrape un poulpe et divers poissons avec son harpon. Eliott et Ambre se perchent sur un rocher pour l’observer.

Le soir venu, nous faisons un petit restau dans une taverne afin de profiter une dernière fois de ce petit coin de paradis. Au menu des frites maisons, des feuilletés au fromage, des aubergines saganaki (c’est très loin d’un plat de régime, elles nagent  ou plutôt elles coulent dans l’huile d’olive... et un morceau de poulpe grillé). Demain nous quitterons cette île qui nous a ravis.  Nous remontons rejoindre le monastère pour dormir.

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Avant de s’endormir nous discutons  du trajet du retour car il va bien falloir rentrer un jour, malheureusement. Les prêtres vont chanter et nous bercer une bonne partie de la nuit.

Jeudi 10 Août

Après une bonne grâce matinée, nous patientons pour quitter  l’île de Leucade quelques minutes. Le pont est levé, la place est aux bateaux. C’est très beau de les voir naviguer à nos côtés dans ce petit canal pour rejoindre la mer. Ils sont tous à la queue leu leu.

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Nous passons sous un petit tunnel sous-marin pour rejoindre la ville balnéaire de Préveza. Nous mangeons au bord de l’eau, Eliott en profite pour aller se baigner un moment. Nous faisons un tour mais nous ne sommes pas charmés par les lieux.

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Nouvelle destination pour Arta où nous nous baladons avec Cédric, les enfants n’ayant pas envie de découvrir la ville. Cette dernière est totalement endormie, tout est fermé. Quelques belles fortifications, et églises, nous trouvons néanmoins une boulangerie pour boire un café où la vendeuse nous offre gentiment d’énormes couronnes chocolatées qui feront notre bonheur et celui des enfants pour le goûter.

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Dernière étape de la journée sur le site archéologique peu connu de Dodoni situé au sein des montagnes, dédié à Zeus. Nous sommes une dizaine en cet fin d’après-midi.  Le théâtre est en cours de rénovation, il est très bien conservé. Il accueillait jusqu’à 17 000 spectateurs. Pièces de théâtre, mais également des gladiateurs et des bêtes féroces pour lequel un mur autrefois avait été érigé afin de protéger les personnes.

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Nous prenons de la hauteur pour rejoindre quelques instants plus tard un petit village où nous attend un petit stade perdu au milieu de nulle part. Il fait frais, nous frissonnons de plaisir à l’idée de dormir sous un drap.  Au moment de nous coucher, quelques personnes se garent auprès de nous et entonnent des chants grecs dans la petite maison au-dessus de nous , cachée dans les bois. Leur concert durera jusqu’à très tôt le matin, mais comme les prêtres la veille, nous apprécierons leurs mélodies.

Vendredi 11 Août

Après une petite demi-heure de route nous voici à Ionnina où nous trouvons une place au bord du lac à côté d’autres comparses voyageurs. L’eau est marron et n’invite pas à la baignade.

Nous sommes sous le charme de la vieille ville abritée des remparts. Quelle jolie balade nous faisons avec la découverte de la mosquée, des chats qui se prélassent au soleil, de l’ancienne librairie, les rues pavées...un petit air de Bosnie semble souffler ici avec ses maisons blanches et ses vendeurs de café...

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On roule, on grimpe pour l’incroyable Monodendri, village connu pour ses chemins de randonnée et notamment celui pour rejoindre les gorges de Vikos. Elles s’étendent sur plus de 20 km et atteignent une profondeur de 1 .350 km, c’est le canyon le plus profond au monde.  Le site est magnifique pour tout amoureux de la nature et nous en prenons plein les yeux une fois arrivés.

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La forêt de pierres nous séduit tout autant,  il y a sur plusieurs kilomètres de nombreuses formations calcaires naturelles qui semblent s’écrouler.

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Nous roulons et comme nous roulons, irrémédiablement nous avançons vers la frontière albanaise.

Nous avons adoré encore une fois la Grèce pour sa beauté, la générosité et la gentillesse de ses habitants.

Nous retrouvons le même horaire qu’en France et en profitons pour visiter Girokaster avant de s’arrêter pour la nuit. C’est très chouette : la partie de la vieille ville, son bazar et son château. Nous croisons un backpacker français, comprenez un voyageur en sac à dos parti pour 1 an en Europe et jusqu’en Inde. Il nous fait rire en nous disant qu’il est rentré en France quelques jours pour avoir un sac à dos plus adapté à son séjour et surtout pour « bouffer » du fromage ! Nous nous comprenons immédiatement nous aussi le fromage nous manque.

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Nous dormons au bord d’une rivière, au calme au son de quelques chèvres que surveille un berger.