La Suède

Vendredi 12 Août

Après un solide petit déjeuner, nous passons la frontière pour entrer en Suède. 

Nous déjeunons au bord de l’eau et arrivons en milieu d’après-midi à la ville-église de Gammelstad, classée à l’UNESCO. Ville-église la plus importante de Suède (il n’en reste plus que 16), Gammelstad compte 405 maisonnettes dont les premières datent du milieu du 16ième siècle.

Elle est apparue pour plusieurs raisons : permettre de réduire les grandes distances, proposer une halte aux marchands, pour assister aux offices religieux des habitants et surtout les obliger à se rendre régulièrement à l’église. L’Eglise luthérienne dans ses textes des années 1500/1600 oblige la population à aller à l’église le dimanche et les jours fériés. Pour les fêtes et les jours de prière, tout le monde devait y assister sauf ceux dont le travail était occupé avec le bétail. L’Eglise limitait le temps libre. Véritable lieu de rencontres, d’idées, cette ville-église était propice aux affaires (marché), à la justice (Tribunal rural), aux assemblées communales, mais aussi pour créer des liens d’amitié, d’entraide et d’unions…

Les habitants parlaient leur propre dialecte local jusque dans les années 1890.  

L’église aujourd’hui se refait une beauté : sur son toit est projetée une matière noire dont l’odeur nous fait penser au goudron noir des églises de bois debout de Norvège. Nous déambulons dans ces jolies ruelles dont l’intérieur  des maisonnettes  très soigné et fleuri nous fait remonter dans le temps. Vieux lits en bois avec de gros édredon ou lits placards, vieilles cuisinières, lampes à huile, vaisselles en bois, un coffre pour rangement…c’est magnifique ! Ces maisonnettes servent encore de nos jours de logements pour les visiteurs de l’église et pour les jeunes qui suivent les cours de préparation à la confirmation. Toutes similaires, les seuils sont en pierre naturelle, les murs sont en bois, les sols recouverts de tapis. Autrefois ils étaient recouverts de brindilles de pin fraiches. Il y avait également des écuries et étables dont le sol étaient en pierre pour l’urine des animaux (afin d’éviter qu’elle ne ronge le bois) et éloignés des maisons par mesure d’hygiène.

Nous avons visité le musée en plein air où nous pouvons nous rendre compte du quotidien des habitants. Des animaux sont présents, il y a plusieurs évènements au cours de la saison, des ateliers sont proposés, mais également des personnes en costumes d’époques, une calèche…tout cela rend le lieu très vivant. Petite vidéo d’une maison de maître des années 1800.

Nous roulons quelques minutes pour rejoindre notre spot de la soirée à Luléa dans un petit port où un immense gazon verdoyant nous appelle. Jeux de balles avec les chiens et pêche infructueuse pour terminer cette agréable journée.

Samedi 13 Août

Après une petite balade matinale au bord de l’eau, nous prenons la direction de Uméa afin de visiter le Vasterbottens Museum.

Pas mal de route aujourd’hui, le retour vers la Drôme se fait progressivement mais avec quelques détours. Nous arrivons à 16 h, le musée de plein air est déjà fermé. Zut. Nous nous tournons vers l’autre  partie du musée situé dans un bâtiment,  où nous pouvons voir des peintures dans une salle, des objets en tous genres dans une autre, et des photographies en noirs et blancs de clichés de personnes avec leur ours muselé dans une autre salle ! Au dernier étage, une exposition nous plait davantage sur le quotidien des suédois dans les années 70. Fermeture des portes, il est 17 h, oups.

Avant de partir, nos pas nous mènent dans la forêt où de la musique latine retentit. Des danseurs sont en train d’évoluer gracieusement sur le même parquet que Johny et Baby ont utilisé, rhoooooooooooooooooooooooo c’est très beau, mais seuls les fans comprendront…

Nous partons pour le centre-ville où là aussi, absolument tout est fermé. Seuls les restaurants sont ouverts et beaucoup de monde est déjà en train de dîner, il est 17 h 30.

Dommage, la ville nous parait très chouette, nous allons nous organiser différemment. En Norvège nous nous couchions  tard, le jour était encore présent à minuit. Depuis la Finlande, la nuit nous surprend, nous avons du mal à nous endormir. En Scandinavie, les amplitudes horaires ne sont pas très larges.

Nous retrouvons la nature quelques kilomètres plus loin où Eliott va pouvoir taquiner le brochet.

Dimanche 14 Août

Réveil 8 h et arrivée sur les lieux d’une superbe randonnée dans le parc national de Skuleskogen à 11h15 pétantes. Autrefois, les contrebandiers sévissaient dans cette forêt de pins, d’érables, d’épicéas… certains arbres ont plus de 500 ans, petites collines, rochers plats, chemins de grosses pierres, pinède, on va encore en prendre plein les yeux.

Une des attractions dans ce parc c’est Ndskerevan, falaises qui passent à travers la montagne. Après les avoir dépassées, nous prenons un peu de hauteur. La vue sur la mer et la multitude d’îlots est top, mais le drone est interdit.

Nous faisons une belle pause pour tremper les pieds dans un petit lac où certains plus courageux que nous se baignent en entier. Un petit refuge propose d’accueillir des voyageurs pour passer une nuit ou deux, c’est tout mignon à l’intérieur. Il y a des feux de bois un peu partout à disposition avec le bois coupé…

Framboises, groseilles, myrtilles et fraises des bois en dessert pour nous donner des forces, sur une bonne partie du parcours.

Nous roulons une bonne heure ensuite, pour manger au bord de la plage devant un feu de camp. Hélas, cet instant de calme ne durera pas avec des jeunes qui investissent les lieux,  accompagné d’une  musique assourdissante…le temps d’évacuer les lieux et nous nous retrouvons en plein milieu de la forêt avec un petit lac, ce sera parfait.

Lundi 15 Août

Réveil dans et sous le brouillard. Les enfants partent faire un UNO au bord de l’eau. Nous partons un peu avant 10h pour rallier Mora à 390 km de là. Il nous faut 5 heures de route non stop pour arriver avant la fermeture à 16 h, et des arrêts pour faire les services du camping-car. Les enfants s’occupent de la confection de sandwichs à midi et ils se marrent pas mal en essayant de les faire. Le musée est consacré à Anders Zorn, célèbre peintre suédois (aquarelles, peintures à l’huile), mais également sculpteur.  Quand nous arrivons à 15 h 00 à l’accueil, les visites guidées obligatoires sont complètes pour aujourd’hui. A 1 kilomètre d’ici, se trouve l’ancienne ferme de Zorn et son épouse et de vieilles maisons en rondins conservées par leurs soins pour montrer la solidité du bois au fil des siècles qui passent. Nous nous y rendons au pas de course. Une petite partie concerne des tissus et des vêtements, les explications sont en suédois mais nous avons de la chance, c’est le dernier jour d’ouverture du site.  Pal mal de jeux en bois sont proposés et les enfants s’éclatent.

Les premiers bâtiments que nous voyons,  ont été utilisé jusqu’en 1927. C’est Zorn et son épouse qui ont organisé ce village pour montrer une ferme typique de Mora. Les bâtiments ont été déplacés ici  et proviennent de plusieurs villages mais principalement de Mora.

Après un petit tour de la ville, nous retrouvons la quiétude de la nature au bord du lac Siljan.

Près de petites cabanes de locaux, nous arrivons à nous faufiler pour trouver une petite place bien agréable. Des suédois se baignent pendant que nous nous reposons et observons ce petit coin oh combien sympa.

Mardi 16 Août

Nous avons un peu de mal à quitter cet endroit. Les enfants, les pieds dans l’eau attrapent de petits poissons à l’épuisette, Mambo et Tim se dorent la pilule dans l’herbe à leurs côtés. Quelques minutes plus tard nous sommes à Rattvik, toujours sur les rives du lac. Petite promenade sur l’embarcadère de 625 mètres de long et ses 2600 planches de bois gravées aux noms des donateurs qui ont permis le financement du pont.  L’eau n’est guère profonde et durant 300 mètres, Ambre et Eliott nous suivent les chevilles dans l’eau à côté du pont.  De gros nuages s’amoncellent. Après un repas rapide, le tonnerre se met à gronder et la pluie se fait forte.

Nous roulons pour Falun, ville à l’origine de la couleur rouge typique des maisons finlandaises, norvégiennes et bien entendu suédoises.  C’est ici qu’une mine de cuivre inscrite à l’UNESCO depuis 2001 et exploitée pendant 1 000 années  a donné cette couleur rouge très particulière. Personnellement, comme il y a 3 ans, j’ai envie de repeindre la maison avec !!! Pour la visite de la mine c’est trop tard, il est 15 h, nous nous tournons vers le musée. Nous allons en apprendre davantage sur ce lieu. Beaucoup de gens travaillaient ici, ou par son biais. Des mineurs principalement, mais également des ingénieurs, des marchands, des artisans, des paysans…

Enfants, femmes, hommes et animaux, il y avait toujours des tâches à effectuer. Le besoin était incessant en combustible pour l’exploitation minière et pour la fonderie. Les maîtres mineurs avaient un bâton ou une canne personnalisé et individuel qui définissait leur statut. Il y avait à Falun, beaucoup de veuves et de jeunes orphelins. Les archives du site décrivent l’errance de garçons mendiants dans la ville et la vente de bière par les veuves, comme moyen de subsistance. Au XVIII de nombreux effondrements et incendies ont eu lieu ici. Le premier hôpital a ouvert à la mine en 1695 suite aux nombreux blessés ou décès. 100 ans auparavant c’était un barbier dans sa taverne qui tentait de s’en occuper.

1 heure plus tard, le musée est fermé, mais nous pouvons librement nous promener à l’extérieur.  

Nous reprenons la route pour quelques kilomètres et rejoignons notre spot de la nuit en forêt et au bord de l’eau. Un orage va nous surprendre.  Un petit ponton en bois accroché à la rive pour les pêcheurs va grincer désagréablement toute la nuit.

Mercredi 17 Août

L’avantage de ce grincement incessant c’est que nous sommes prêts tôt. Eliott attrape une perche. A côté sur la plage, des petits élèves suédois sont au bord de l’eau et en maillot. A la station-service quelques minutes plus tard, nous évitons de peu un accident avec une personne âgée qui nous frôle. Le véhicule tape dans des essieux de remorque à toute vitesse et arrête sa course folle contre le muret d’une maison. Cédric court vers le véhicule, les airbags sont sortis et le monsieur en sort indemne. Ouf. Probablement un malaise. Nous allons chercher de l’aide…

En roulant vers Nora qui n’est pas très loin, nous nous arrêtons sur le domaine de Siggebohyttan, domaine d’un maitre mineur ouvert pendant la saison estivale mais apparemment pas aujourd’hui, nous nous contenterons des extérieurs. Des boites d’information sont présentes un peu partout. Le maitre mineur Anders Andersson a repris le domaine prospère de son père qui avait construit les bâtiments dans les années 1790, il n’en reste qu’une partie aujourd’hui. Il a en plus hérité de parts dans les mines , de scieries, de moulins…et acheté de vastes propriétés agricoles et forestières. Il était considéré comme la personne la plus riche de la paroisse. Son épouse et lui passait leur vie au rez de chaussée de ce bâtiment long de 38 mètres, ils employaient du personnel de maison et des ouvriers agricoles. L’étage non chauffé était réservé aux fêtes et aux rassemblements.  Ils ont eu ensemble 17 enfants. Ils vivaient en autosuffisance et produisaient du maïs, des pommes de terre, des choux…ils avaient à la place du parking actuel une grange longue de 81 mètres, ce qui donne une idée du cheptel qu’ils devaient posséder.

Nous partons ensuite dans la foret suivre un sentier pédestre pour aller voir ce qu’il reste de la mine.

Direction Nora ensuite, une ville très colorée avec ses maisons en bois très bien conservées. Promenade au bord du lac, qui nous emmène vers le musée du chemin de fer où certains wagons sont transformés en restaurant. La ville est réputée pour ses glaces (en Scandinavie, ils mangent des glaces toute la journée), 3 parfums quotidien sont proposés et aujourd’hui c’est melon, noisette et vanille.

Avant dernière halte à Orëbro où nous trouvons une place près d’un canal. Nous arrivons par hasard à Wadköping, quartier de maisons et fermes en bois autrefois situées dans le centre de la ville. Déplacées, elles ont ici une deuxième vie avec des boutiques à l’intérieur, ou de minis musées… c’est cro mignon. Il y a également des ateliers pour les plus petits en extérieur.

Nous traversons le parc très fleuri et la roseraie où de nombreuses personnes âgées sont assises sur des bancs. Nous arrivons au château et profitons de son environnement extérieur avec ses expositions d’art un peu partout. L’art c’est l’art : des renards colorés, des icebergs, des photos de personnes dans des sacs plastiques, une caravane découpée…

Fin de journée dans le parc national de Tiveden où Eliott toujours à l’affût d’un poisson se retrouve face à un serpent d’eau. Il hésite à continuer devant cette petite tête qui sort de l’eau et qui se promène à proximité de lui. La nuit sera très calme.

Jeudi 18 Août

Nous restons ce matin au bord du petit lac où nous avons dormi. Calme absolu. Quelques rares pêcheurs arrivent dans la matinée, nous en profitons avec Cédric pour mettre à jour le blog.

Cet après-midi, nous sommes 3 kilomètres plus loin, c’est une petite rando qui nous attend et qui finit sur une plage. Nous passerons un beau et bon moment ainsi à somnoler, à regarder la nature…

En fin d’après-midi nous rejoignons notre spot pour la nuit : c’est le lac de Varnem où beaucoup de monde coure, se balade, promène son chien…

Le tonnerre retentit et la pluie arrive d’un coup, en un éclair c’est le cas de le dire, tout le monde s’est sauvé, nous restons seuls mais à l’abri à observer les éléments se déchainer.

Vendredi 19 Août

Pendant que nous déjeunons au bord du lac, les collégiens partent rejoindre leur établissement, chouette chemin pour s’y rendre.  Nous arrivons en fin de matinée à Tanum et débutons la visite par une ferme de l’âge de bronze où le niveau de la mer avait plus de 17 mètres de plus que le niveau actuel. Les habitants vivaient de l’élevage, de l’agriculture, de la cueillette, de la chasse et de la pêche. Leurs outils étaient en pierre, en os, en corne et en bois. L’âge de  bronze a duré de 1800 à 500 avant JC c’est à cette époque-là que les scandinaves ont appris à fabriquer des objets en métal (bijoux et armes). Dans la forêt, nous voyons des monticules ce sont des sépultures (les défunts étaient brulés, les cendres mis dans des urnes, puis sous terre ).

Un peu plus loin, nous nous arrêtons sur le premier rocher, c’est celui le plus riche en dessins pour admirer des peintures rupestres. Nous pouvons lire quelques infos très utiles pour comprendre la signification de ces gravures. Les points sont les plus difficiles à interpréter d’après les  scientifiques mais ici l’hypothèse est celle d’une frontière représentée par 70 points de chaque côté des guerriers.  

Il y a également un couple, des bateaux, un homme avec des bras démesurés qui signifiait qu’il était riche. Nous allons poursuivre dans les bois et découvrir d’autres rochers.

Une heure plus tard nous arrivons à Smögen, magnifique village de pêcheurs où il n’est pas évident de trouver une p’tite grande place… Il est situé sur une presqu’île où il fait bon déambuler au milieu des bruyères et de gros rochers.

Samedi 20 Août

Départ pour Fiskebäckskil situé au bord d’un fjord, on va craquer pour ce joli village de pêcheurs. Ca nous plait davantage que Smögen, c’est plus intimiste. C’est un lieu idéal pour flâner au soleil sur la petite plage qui est cachée par les maisons fleuries. Châteaux de sable ou plongée sous  marine, pêche ou nage, randonnée ou vélo il y a pas mal de choses à faire ici. Les enfants adorent également l’endroit.

Après déjeuner nous partons pour Göteborg, deuxième plus grande ville de Suède. Nous avons profité de la nature un maximum depuis plusieurs semaines, c’est difficile de retrouver la folie de la ville. Pourtant elle va nous plaire, il règne ici une douce ambiance. Les boulevards pavés sont larges et fleuris, beaucoup de bâtiments sont en briques,  les habitants marchent d’un pas tranquille, tout semble relativement zen. Nous attaquons par le quartier de Haga anciennement populaire et qui a aujourd’hui la côte. Devant une pâtisserie bondée, une jeune fille propose des brioches à la cannelle saupoudrée de gros sucres, aussi larges que des assiettes, beaucoup de monde fait la queue.  Les terrasses sont bondées, c’est le milieu d’après midi,et  beaucoup de gens déjeunent.

De vieux tramway bleus circulent au milieu de voitures de luxe, la ville est prospère et les locaux sont tirés à quatre épingles. Nous sommes garés à côté de la fac, nous pensons que c’est un jour d’intégration beaucoup de jeunes sont déguisés en dalton, en all blacks, en mario…des jeux sont proposés, il règne une ambiance bon enfant. En bref, nous avons beaucoup aimé cette ville et oublié de prendre d’autres clichés.

15 minutes plus tard, nous sommes garés sur un grand parking au bord de l’eau où les cris des oies sauvages résonnent. Il y en a de partout en Suède, aussi bien dans les villes, que dans les champs, dans l’eau… Vers 23 h 00 deux véhicules viennent interrompre le silence, après les oies ce sont des jeunes gens. Ils ont une plaque d’immatriculation seulement devant, à l’arrière est accroché un triangle rouge et orange. Ce sont des véhicules dont la vitesse est limitée à 30 km/h et réservé aux adolescents à partir de 15 ans.  Les modifications sont faites sur des voitures classiques, c’est étonnant de voir des BMW, ou autres grosses voitures bridées à de petites vitesses. Pas de sièges à l’arrière, les véhicules ont l’air de coupés. C’est étonnant et ça n’existe qu’en Suède. Ils ne sont pas aimés par les habitants car ils circulent souvent en groupe et mettent la musique très forte.

Après leur départ nous passerons néanmoins une bonne nuit.

Dimanche 21 Août

Ce matin, c’est notre dernier jour en Suède. Nous avons aimé ce pays mais nous regrettons vraiment de ne pas être restés plus longtemps en Norvège, le mauvais temps nous a fait avancer peut être trop vite.  

Nous nous garons en fin de matinée dans la sympathique petite ville de Viken avec ses jolies maisons de toits de chaumes.  Un beau moulin, une petite plage odorante de par ses algues, des cormorans, un joli petit port…voici une partie de notre programme du jour.

Au milieu des blés, nous nous arrêtons dans le village de Hjärup pour ses maisons au style particulier. C’est joli, tout petit mais nous n’accrochons pas plus que ça, nous sommes seuls dans les rues, personne à part deux chats hérissés par la vue de nos chiens.

30 minutes plus tard nous sommes au Danemark, nous nous garons à la marina de Copenhague, capitale que nous avions beaucoup appréciée il y a 3 ans. Nous retournerons demain dans cette ville animée pour découvrir de nouvelles choses.